
Pour clore cette sixième édition des Jeudis Arty, le public est invité à se retrouver au bar du Carreau du Temple, «Le Jules», à partir de 20h30. Cette soirée intitulée «la poésie du geste» propose une programmation de performances qui déclinent le mouvement du corps sous différentes formes, faisant échos aux déambulations du public dans les différentes galeries.
La programmation débutera avec les « Tableaux vivants» d’Adélaïde Feriot qui dilatent le temps et interrogent le mouvement interne. Pauline Lavogez quand à elle expérimente la pulsion, les souffles qui fusionnent par le contact de l’autre. Viens ensuite la rencontre inédite des corps hybrides de Julien Salaud et Hélène Barrier (Iconoklastes), pour finir avec Roberta Faria qui conçoit le geste comme vecteur privilégié de la relation entre l’individu et l’environnement.
Roberta Faria
Dans la démarche artistique de Roberta Faria le geste est conçu comme vecteur privilégié de la relation entre l’individu et l’environnement, par l’utilisation d’éléments naturels comme le sable. Dans ses performances, cela se caractérise par la transformation de la forme et/ou de la matière. L’artiste façonne ainsi la reconstruction de la perception de l’importance ou non-importance des objets.
La performance Quem não tem mar vai ao bar (Ceux qui n’ont pas la mer vont au bar) renvoie à un proverbe brésilien utilisé comme une excuse de la présence de mineurs dans les bars. Dans cette performance, cette phrase, enlevée de son contexte, gagne une signification autre. Contempler la mer c’est regarder l’horizon, l’artiste nous invite donc à regarder l’horizon.
Avec le soutien du Centre Culturel du Brésil.